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Prévention du suicide : signez l’appel des 44 pour aider à sauver des vies !
Faites le connaître autour de vous.
Plus de 11 000 morts par an, pour plus de 200 000 tentatives, la France connaît un taux de suicides parmi les plus élevés de l’Union européenne ! C’est un problème majeur de santé publique. Pourtant, il n’apparaît pas comme la représentation d’un état de la société mais seulement comme un drame individuel.
Pour renforcer la PREVENTION, la France manque avant tout d’une meilleure connaissance du suicide : on ne sait rien des suicides liés à la crise, on ne connaît pas le nombre de suicides chez les agriculteurs, dans l’enseignement, chez les salariés… Il est urgent de connaître pour agir au niveau de la prévention.
Soutenez cet appel en le signant. Faites-le connaître autour de vous.
Pourquoi un observatoire
favoriserait-il
la prévention du suicide ?
L’observatoire n’est pas là pour « compter les morts » ! L’observatoire des suicides doit être un instrument de connaissance pour l’action. Il s’agit de constituer un lieu indépendant où le brassage des intelligences, la mise en commun des données disponibles et le partage de l’expérience entre les disciplines et les acteurs, et enfin l’enrichissement commune des bonnes pratiques entre acteurs et chercheurs permettront de proposer ensuite des politiques de prévention efficaces.
Un observatoire ne dilue-t-il pas
la responsabilité collective
(employeurs, pouvoirs publics etc.)
en cas de décès ?
Non ! Le suicide est un acte individuel qui exprime un état de la société autant qu’un état de l’individu lui-même. L’observatoire n’a pas pour objectif premier ou pour effet caché de dédouaner quiconque de ses obligations. Faire la part des choses dans la connaissance des populations, des régions, des professions où l’on se suicide le plus ne revient pas à transférer sur l’individu ou sur la seule sphère privée la responsabilité de la cause des suicides. L’observatoire doit au contraire permettre de mieux repérer les dimensions multifactorielles des suicides y compris celles liées aux situations de travail dégradées. En ce qui concerne les suicides commis sur les lieux de travail ou en relation avec le travail, quels qu’en soient les facteurs explicatifs, ils nous parlent aussi du travail, de l’entreprise ou de l’institution qui employaient la personne décédée.
Qu’est-ce que le cabinet Technologia, soutien actif de cet appel, gagne
à la création de cet observatoire ?
En soutenant la création de l’Observatoire, Technologia ne recherche ni parts de marché, ni poste, ni titre… mais une réduction du nombre de décès. Pour cela, il est aux cotés des associations et de Michel Debout. Lorsque l’initiative publique fait défaut, c’est à la société civile et aux initiatives privées de prendre le relai.
Technologia est, en effet, un cabinet privé qui vit de son travail, en réalisant des expertises concernant la santé et la sécurité. Mais on ne travaille pas au cœur du monde social par hasard. C’est aussi un collectif d’hommes et de femmes qui ont des convictions et savent s’engager quand il le faut. La prévention du suicide est à juste titre une cause qui les dépasse. S’ils ont contribué à lancer ce débat, c’est d’abord parce que la réalité du taux de suicide est venue gifler leurs réflexions et leurs pratiques d’experts. Le manque de connaissance en la matière est aussi un frein à leur action. Ses consultants ne disposent d’aucune donnée permettant de situer l’impact de la rupture du lien de travail sur la mortalité. Rien non plus concernant le surendettement. Cette carence est d’autant plus grave que les deux facteurs peuvent se cumuler. Un expert disposant d’indicateurs sur les effets des licenciements combinés aux effets du surendettement pourrait plus adroitement intervenir en prévention. Voilà les raisons de cet engagement.