Les dossiers noirs du handicap : Zone Interdite épingle le Groupe SOS !
Le 24 mars 2024, l'émission "Zone Interdite" a mis en lumière les sombres réalités de la prise en charge des personnes en situation de handicap en France, notamment en pointant du doigt le Groupe SOS. À 1 heure et 18 minutes de reportage, l'émission a révélé une série accablante de problèmes, mettant en lumière des pratiques douteuses concernant l'allocation Logement Social (ALS).
Les avocates d'une famille ont dénoncé une récupération injuste de l'ALS par un foyer géré par le Groupe SOS, en dénaturant un article de loi. Cette pratique a été qualifiée d'"erreur grossière" par l'avocate, remettant en question la "bonne foi" du foyer. Interrogé par la journaliste, Jean-Marc Borello, président fondateur du Groupe SOS, a tenté de se dédouaner en affirmant suivre les décisions des conseils départementaux, ajoutant que si une action illégale était demandée, cela signifierait que l'État l'approuve.
Pourtant, les révélations ne se sont pas arrêtées là. L'Association des Départements de France a fait savoir que la dotation de financement versée par les départements était déduite du montant des APL/ALS perçus par les établissements. Selon un économiste interrogé, cette pratique constitue un véritable "scandale d'État", où les Agences Régionales de Santé (ARS) et les conseils départementaux sont au courant, mais préfèrent fermer les yeux pour des raisons financières. En effet, en cinq ans, cette pratique aurait permis des économies dépassant les 2 milliards d'euros.
Au lendemain de ces révélations, le gouvernement a réagi en annonçant le lancement d'une campagne de contrôles systématiques de tous les établissements sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes handicapées à partir de 2025.