Bienvenue sur le site syndical FO Hôtel-Dieu Le Creusot Groupe SOS Consultez la CCN 51, les avenants, les fiches pratiques... Cliquez ici pour rejoindre le Blog Rejoindre FO

FO Santé : Accueil

Les salariés des urgences réservent un accueil glacial au maire André Billardon

Créé le jeudi 31 décembre 2015

jsl-urgencesPour la traditionnelle tournée des services publics, jeudi 31 janvier, le maire du Creusot et son équipe ont rendu visite aux urgences de l'Hôtel-Dieu du Creusot. Au mauvais moment : des salariés en colère attendaient André Billardon, non pour lui souhaiter la bonne année, mais pour lui demander des comptes sur sa gestion du dossier de reprise de l'hôpital.

"Vous, vous allez passer de bonnes fêtes, pas nous". En face du maire, une quinzaine de salariés des urgences de l'Hôtel-Dieu. Trois d'entre eux viennent d'apprendre leur licenciement. Les autres, normalement en congés, sont venus les soutenir. Tous laissent parler la colère. "Vous voulez savoir, monsieur Billardon, comment ça va se passer aux urgences ce soir? Au SMUR (véhicules d'urgence, NDLR) il y a seulement deux CDD. Je vous souhaite qu'il ne vous arrive rien cette nuit." fulmine un infirmier.

L'équipe municipale restant en retrait, le maire répond seul. Les salariés de l'hôpital l'interpellent un à un sur sa gestion du dossier de reprise, le coupant à chaque tentative d'explication. "Rappelez-vous que la ville du Creusot a mis beaucoup d'argent dans l'hôpital" atteste le premier édile. "Arrêtez de vous encenser" coupe une infirmière qui vient de perdre son poste.

"Un dialogue impossible"

Les urgences sont le service le plus touché par les suppressions de postes à l'Hôtel-Dieu depuis la reprise par le groupe SOS : 7 départs en tout, dont 5 infirmières.

Interrogé à la sortie de sa visite, le maire du Creusot affirme que " le dialogue était impossible", mais comprend la réaction des salariés. "C'est normal, il arrive un moment ou les gens sont révoltés." concède-t-il, tout en défendant sa gestion du dossier de l'hôpital. "Le code du travail impose de licencier sur deux critères : l'ancienneté et la situation familiale. Et non pas sur les compétences. Ainsi certains licenciements ont pu paraître inappropriés. En tout cas tout a été négocié, et chacun a fait son possible."

Davantage d'informations dans notre édition du samedi 2 janvier.

Le Jsl, Clément L'hôte

urgences

Friday the 22nd. Copyright © 2008-2015 www.fo-hotel-dieu.eg2.fr - Tous droits réservés - mur@ton . Joomla 3.0 Template.