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Nominations: le DGARS Bourgogne confirme avoir demandé le retrait du poste de directeur du CH de Sens (à cause de M. Marquier, directeur du CH. Montceau)
Contacté mercredi par l'APM, le directeur général de l'ARS a confirmé avoir demandé le retrait de l'examen du poste car il était en désaccord avec la "short list" de deux candidats qui avait été établie auparavant par le comité de sélection et qui ne comportait pas le candidat qu'il avait lui-même proposé, en l'occurrence le directeur du CH de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Il a expliqué qu'il avait choisi ce directeur car il répondait au profil défini pour le poste et parce qu'il a été directeur financier du CH de Sens il y a quelques années, époque où l'établissement était dans une situation financière satisfaisante.
Pour Christophe Lannelongue, ce directeur avait les compétences pour mener à bien la création d'une communauté hospitalière de territoire (CHT) entre l'hôpital de Sens, de Joigny et de Villeneuve-sur-Yonne et pour prendre la direction commune. Le projet de CHT devrait être acté prochainement et le poste de direction commune devrait être publié fin janvier ou début février 2015, a-t-il précisé.
Il a regretté que ce directeur ait été exclu par le comité de sélection selon des critères qui ne sont, selon lui, pas réglementaires (présence à Montceau-les-Mines depuis moins de trois ans et départ de Sens depuis moins de cinq ans).
Il a estimé que les deux candidats retenus par le comité de sélection ne répondaient pas au profil demandé.
L'autre argument avancé par le directeur de l'ARS en faveur du directeur du CH de Montceau-les-Mines est que le poste qu'il occupe actuellement est appelé à être supprimé dans le cadre de la création d'une autre CHT, avec le CH de Chalon-sur-Saône et le CH d'Autun.
L'ARS souhaite aussi constituer une direction commune pour ces trois hôpitaux avec des directeurs délégués sur chacun des sites. Ce projet de direction commune a été annoncé à l'Assemblée nationale par le gouvernement en mai, rappelle-t-on. Pour Christophe Lannelongue, les exemples de ces réorganisations et les questions qu'ils soulèvent montrent qu'il faut réfléchir aux procédures de nomination des directeurs d'hôpitaux dans ces situations, en particulier en vue des futurs groupements hospitaliers de territoire (GHT). Pour lui, les procédures actuelles "sont mal adaptées".
Observant qu'en cas de création d'une direction commune, il peut nommer directement un directeur déjà sur place, il a reconnu qu'il n'était pas forcément satisfaisant non plus de désigner un directeur sans avoir l'avis des syndicats. "Mais il ne faut pas non plus que les syndicats nationaux ne retiennent que des candidats agréés syndicalement sans tenir compte des contextes locaux", a-t-il insisté.
En attendant, il a regretté que le CH de Sens ne dispose toujours pas de directeur "légitime". Il a rappelé que cet établissement a enregistré en 2013 un déficit important mais que sa situation se redresse avec l'aide d'une mission d'appui.
san/gb/APM polsan
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SNRK5007 05/11/2014 19:52 ACTU